La fermeture de l’usine Nutrimaine (Banania) a été officiellement annoncée, hier lundi 15 avril au matin, par la direction.
La présidente de Nutrimaine Catherine HOSTEIN a renvoyé les salariés chez eux hier en début d’après-midi. Ces derniers recevront leurs lettres de licenciement cette semaine.
C’est une décision d’une brutalité inouïe pour les 40 salariés qui ont appris l’arrêt de la production le jour-même.
Le reclassement des salariés est actuellement piloté par un cabinet spécialisé, mandaté et payé par Nutrimaine. Où en sommes-nous ? Quels sont ses résultats ? Où en sont les recherches d’un repreneur de la part de Nutrimaine ? Nutrimaine a une obligation de revitalisation du territoire : quelles sont ses intentions ?
Aux côtés de l’Etat nous serons très vigilants quant à la revitalisation du site.
Nutrimaine a choisi de partir : dans de telles conditions, c’est déplorable. Désormais l’entreprise doit assumer, y compris financièrement, ses décisions et faire en sorte de trouver une solution digne pour chacun des salariés.
Si aucun repreneur ne s’est jusqu’ici intéressé au projet, c’est parce que Nutrimaine n’avait rien à vendre, ni ses marques (Banania et Benco), ni ses machines.
Il reste aujourd’hui un terrain et un bâtiment sur un territoire qui ne manque pas d’atouts : la Région est prête à aider tout nouveau projet viable économiquement.
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