La Région Hauts-de-France a pour ambition de structurer, valoriser et contribuer à la lisibilité et à l’excellence de la recherche sur l’ensemble du territoire régional. Pour ce faire, elle a mis en place un dispositif d’allocations de recherche qui permet de financer jusqu’à 50 % du salaire d’un jeune chercheur qui effectue sa thèse dans l’un des laboratoires des Hauts-de-France pendant trois ans. Expérience unique de formation par la recherche, la thèse de doctorat est un moment long, qui peut-être stressant et complexe.
Grâce à ce dispositif, le doctorant peut se consacrer entièrement à sa thèse en bénéficiant d’un salaire et d’un contrat de travail. Il permet aussi de renforcer le capital humain des laboratoires régionaux, de favoriser la montée en compétences des étudiants, tout en participant au développement économique du territoire.
La Région a donc sélectionné 174 sujets sur les 243 projets déposés qu’elle accompagnera de septembre 2022 à juin 2026 à hauteur de 50 % pour un montant total de 8,4 millions d’euros.
Pour bénéficier de la subvention de la Région, les projets de thèses doivent impliquer un partenariat avec une ou des entreprises régionales, une cotutelle de thèses avec des établissements de recherche en Europe ou à l’international ou encore le développement de partenariats publics (projets labellisés ou répondant à un appel à projet). Ces partenariats permettent aux laboratoires de financer les 50 % restants de la thèse.
Les thématiques de recherche des thèses sont liées aux défis économiques et sociétaux tels que la santé de précision, rev3, la transition numérique au service de l’humain, l’économie circulaire ou encore l’intelligence artificielle.
En parallèle, la Région et le centre Inria (l’Institut national de recherche en informatique et en automatique) de l’Université de Lille, situé à Villeneuve d’Ascq, signent un nouveau protocole de coopération sur la période 2022-2027. Ce partenariat renouvelé permet la poursuite de l’ancrage des compétences régionales dans les domaines scientifiques phares de l’Institut, en particulier en intelligence artificielle et en robotique.
L’accompagnement régional (subvention de 150 000 euros) permet ainsi :
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