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Un capteur made in Hauts-de-France pour tester la pollution de votre environnement

Plus que du made in France, du made in Hauts-de-France : c’est ce qu’avance Guillaume Frémion, fondateur de la startup Le capteur français, qui a eu en tête d’élaborer un capteur de mesure de qualité d’air intérieur/extérieur, fixe ou mobile, pour tester la pollution de l’air.

Le « plus » d’une fabrication régionale

Grâce au système élaboré, en lien avec une appli dédiée, le capteur fournit en temps réel des informations sur la température, l’humidité, le taux de CO2, les composés organiques volatiles mais aussi les différentes particules présentes dans l’air. De quoi, donc, tester la qualité de l’air que l’on respire.
L’idée est née en mars 2020. Au fil de l’élaboration du cahier des charges, il est apparu que la conception pouvait impliquer une majorité de partenaires "locaux". C’est le cas pour la majeure partie des éléments et procédés de fabrication : boîtier en plastique recyclé, ruban et cordelette réalisés dans le Nord, moule d’injection fabriqué dans la Somme... pour une entreprise basée dans l’Oise donc, et qui est d’ailleurs aidée par l’UTC de Compiègne et UniLasalle, par l’incubateur ITerra, et qui a obtenu une participation régionale par le biais de HdFID (Hauts-de-France Innovation Développement). "Hormis des composants électroniques, nous sommes à 90 % réalisés en Hauts-de-France. C’est une fierté", avance Guillaume Frémion.

Un projet en devenir

Engagée cet été dans une expérience de crowdfounding, l’entreprise a profité de l’occasion pour "élargir son réseau de contacts d’entreprises. Même si l’objectif n’est pas pleinement atteint, c’est une belle expérience. On ne lâche rien, on vient d’ailleurs d’engager 25 000 euros", positive Guillaume Frémion, qui poursuit par ailleurs les travaux sur la partie logicielle avec sa société BATeMOB, incubée au Start-Lab de Beauvais (60).
Les perspectives de développement demeurent ambitieuses : phase de tests en entreprises du prototype opérationnel dès le mois de septembre, commercialisation à partir de cet automne, pour un objectif de 10 000 capteurs - proposés en location - dès 2022. À suivre !

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